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willynomad

1 septembre 2008

Bienvenu sur le blog du nomad

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18 août 2008

Rissani, Agadir. fin décembre 2009

Rissani, fin décembre 2009 en passant par le Draa et Agdz.

 

Nous quittons les dunes rose pour Agadir, une suite de montées et descendes quasi tout le long, et le vent de face ne nous facilite pas la tâche. Mais c'est l'arrivée de la pluie qui nous calmera. Nous ferons une pose de six jours à Taliouine espérant que le soleil revienne. Rien à faire dans ce bled par ce temps, on repart sous la pluie. Difficile de trouver un bivouac, c'est sous un arganier que nous plantons le camp toujours sous la pluie. Nous posons parfois nos bivouacs sous un pont afin de nous abriter du vent, ayant pratiquer les descentes de canyons, je sais qu'en cas d'orage une rivière peu doubler de volume en très peu de temps, pourtant, confiant, constatant que les Oueds sont toujours secs, Souhade me persuade de démonter la tente déjà installée pour la posée sous un pont quelques mètres plus loin. Vous me voyez venir avec mon histoire! c'est vers 23 heures, alors que nous avons déjà trouver le sommeil, que ce qui devait arriver, arriva. Content d'être à l'abri, car de la tente les clapotis de la pluie ce sont transformés en bourdonnement sourd . Quand nous réagissons un torrent d'eau boueuse haut de dix centimètre déboule sur la tente uniquement ficeler au vélos et charrettes, étant donner la dalle de béton nous ne pouvons planter un piquet. Nous dégageons tout le matériel et les derniers sac sur la tette il faut maintenant déambuler dans vingt centimètre d'eau. Nous voici bloquer sur un lopin de terre, impossible de récupérer la rive avec une rivière de boue de chaque coté qui montera jusque on ne sais où. Nous finissons la nuit sur un tas de cailloux dans un couchage trempé en ne fermant qu'un œil évidement. Durant le reste de la nuit nous entendons le oued disparaître pour qu'au petit matin ce ne fut qu'un mauvais rêve. Mais toutes nos affaires trempés et la perte de petit matériel nous confirme que nous avons eu de la chance. Nous nous réfugions dans le premier hôtel de Aoulouz, déguiser la chambre en séchoir et deux jours plus tard, décourager nous embarquons dans le bus pour Agadir. Arriver a Taroudant le chauffeur nous annonce que la route est bloquer une semaine d'orage ont emporter des tonnes de boue sur les ponts. Il nous installe sur le trottoir a attendre les nouvelles pour ré embarquer dans un autre bus. Allons plutôt attendre que sa se décoince a l'hôtel. C'est lorsque les cent cinquante kilos de bagages sont arriver au deuxièmes étages que la responsable nous oblige a prendre deux chambres Souhade étant algérienne et n'étant pas marier, elle nous affirme que tout le Maroc est musulman et que c'est dans tous les hôtels c'est pareil. OK, elle ne connais manifestement pas bien sont pays, on paye sa nous donne une bonne raison de ne pas scotcher en ville, le lendemain le soleil nous encourage a reprendre la route à vélo. Les nouvelles fraiches ne nous renseigne pas vraiment de la réouverture des routes mais à vélo... on verra. Sur le départ, nous croisons Jacques Chirac qui s'engouffre dans le souk. Nous pensions faire trois bivouacs jusque Agadir, mais cette route se fait facilement nous n'en ferons qu'un, poser au camping municipal de Agadir, nous allons le soir même au port voir s'il n'y aurais pas un voilier qui nous amènerais au Sénégal. Mais seul des bateaux de résidant qui ne bougent jamais sont parquer ici. Nous quittons le camping qui nous fait une note plus salé que prévus, direction Essaouira. Le contraste est frappant des montagne désertique nous avons maintenant comme décors de très grosses vagues pleine de surfeurs de tous pays. Content de respirer l'air marin et surpris par le relief qui nous oblige a nouveau a pousser. Nous sommes épuiser mais les derniers kilomètres se font bien.

 Au bilan, les charrettes ne sont pas prévu pour un tel chargement. Celle de Souhade nous le rappelle en cassant a la tige de roue a trois reprise. L'auto stop fonctionne bien avec locaux et une soudure plus tard c'est repartit. Lorsqu'on entend un pétard derrière nous c'est un pneu qui a exploser, c'est arriver pour les quartes roues de charrettes, un morceau de pneu pour boucher le trou permet de gagner la prochaine ville. Ou bien vous aurez la chance de croiser un couple belge en fin de voyage en scooter avec le chien dans le side-car, ils nous cèdent généreusement une pompe a pied et le début de notre trousse a outil, une belle rencontre. Les très nombreux camping car touristique ne nous salut pas toujours, toutefois dans la même journée Gui un français s'arrête pour papoter et un couple de hollandais nous offre jus d'orange et jouet pour isa. Les discutions avec les europen sont les bienvenu dans ce long voyage et différentes de celle avec des autochtones, elles sont malheureusement rare. Nous constatons a tous nos voyage une indifférence du touriste envers ceux de leur continent, même a l'hôtel il est souvent difficile d'obtenir une réponse a votre salutation, façon on prend le même ascenseur en se tournant le dos. une sorte de suffisance. La culture de l'individualisme fait tache en Afrique.

Ce voyage était très beau en paysage, nous avons constaté que les marocains avaient l'invitation difficile mais l'accueil généreux. C'est toujours nous qui avons crées l'invitation.il est imperatif de garder une distance de 10 kilomètres entre un villa ou ville et notre campement, malgres tous le soir beaucoup de jeunes marocains nous manquent manque souvent de respect, nous essuyons des injures et moqueries a distance, la nuit ils vont parfois jusque nous sortir du sommeil, mais comme si l'emmerdeur ne se reposait jamais, la journée il courre après le vélo et accroche la remorque jusqu'à l'arrêt, le résulta est souvent le même, poursuite et jet de cailloux, cela nous gâche beaucoup le voyage et nous rend énerver et insociable pour le reste de la journée. Comme le marocain, j'apprécie beaucoup la moquerie, mais lorsque l'on ne comprend pas la langue l'humour chaque traverser de ville deviens désagréable. Une crête comme coupe de cheveux n'arrangeant en rien la situation. Un autre désagrément du voyage restera la vigilance permanente, toujours garder l'œil river au rétroviseur afin d'éviter le danger permanent des autres véhicule. Les chauffeurs de bus sont aveugle rien ne les fera freiner, quand au taxi et leurs devise « toujours plus vite » il vaut mieux se ranger. Impossible sur notre itinéraire de rouler sereinement.

Il faut maintenant préparer le départ vers la Mauritanie avec Mohamed et son camion et surtout aller a Rabat pour le visa mauritanien de isa et moi. Le bus de minuit gare d'Essaouira et 6h30 de voyage a essayer de dormir tremper et frigorifier. Arriver a Casablanca pas possible d'appeler Mohamed mes dents claques trop. Après une soupe de rue, il passe me prendre nous discutons et je repars aussitôt pour Rabat en train. Le consulat ferme à 11heures. Il est trop tard quand je présente mes papiers. Une nuit plus tard je revient devant la porte et je trouve mes visas et une place dans un convoi breton descendant vers Essaouira. Enfin je retrouve ma famille bien au chaud dans l'appartement de Yacine. Un ami berbère, partit à Casablanca enregistré un album avec son groupe. Quand je l'ai rencontré, il y a dix ans il vendait des tapis dans la Médina. Nous sommes lundi 1& janvier 2010.. Repos, bon plat, Yacine est arriver, sexe drogue rock'n'roll....nous attendons des nouvelles de Mohamed. Fin de semaine inchallah.

 

 

 

17 août 2008

atlas marocain a velo en famille

BONJOUR les articles écrit sont mis a la suite des anciens il vous faut donc descendre voir les nouveautés, chaque étape est noté en rouge

À Gercif dans le moyen atlas au Maroc, le mardi 27 octobre 2009 

Constat

Nous n'avons pas gagné assez d’argent pour prévoir deux années au bord du fleuve. L’écriture du livre sur la sagesse africaine attendra, il nous faudra retourner en Europe travailler à nouveau; mais cette fois ci en été. En attendant nous allons donc vous écrire quelques nouvelles du Maroc ou nous devrions passer environ huit mois. Notre ballade, si on peu l'appeler ainsi, part de Nador en direction du sud en passant pas le moyen atlas et le haut atlas. Dix, vingt ou cinquante kilomètre par jours, peu importe, nous n’avons rien d’autre de prévu avant longtemps. Des poses de quelques jours comme aujourd’hui permettent de laver le linge (les couche du petit) de se poser les jambes mais surtout d'écrire et vous poster quelques nouvelles. Nous avons deux vélos Pegasus qui âpres une nuit pluvieuse a Marseille on le quart des vis piquer par la rouille et deux charrettes a tiré, dans la première Isa-igjé est assis dans un siège auto modifier dans son dos, ses affaires et celle de souhade qui la tracte devant moi, l’attelage est estimer a une cinquantaine de kilo, quand a la mienne, charger de la tente, nourriture, ordinateur, panneau solaire, l'eau (env. 25 kg), couette, matelas  et un tas de matériels qui loin du Hi-teck atteins pas loin de quatre-vingt kilo (simple estimation), le choix de ne pas être sponsoriser nous permet une liberté contre un peu plus d'effort. Sans ce chargement nous pourrions appeler cela une ballade. Nous somme partit avec ce que nous avions et acheter seulement ce qui nous manquait. Je vous parlerais plus tard du matériel, quand nous l'aurons mis un peu plus à l'épreuve.

Merci a tous ceux qui nous on aider et accueilli. Bien trop nombreux pour être cité ici. Merci pour ces bons moments.

Merci a Greg et Delphine de nous avoir embarqué les montures a Sète pour la traverser en bateau. Ce qui nous a éviter de payer un coût exorbitant pour leurs transport, et nous avoir sorti de Nador car a vélo fin d'après midi cela aurai été compliqué. Bonne route jusqu'au mali les amis.

Isa-igjé, raconte leur ce voyage !

Soyez les bienvenus; Nous disent-ils.

Des l'aube, papa est assis devant son ordinateur dans un bar, sur la table un verre de café au lait et une galette feuilleté; une belle journée qui s'annonce. Devant un marché géant qui s’installe; Un des symboles de l’Afrique les marchés colorés et odorants. Celui ci doit recouvrir un bon kilomètre carré. Il est déjà difficile de circuler ce matin, alors quand les badauds arriveront cela deviendra la cohue. C'est a ses heures matinale que l'on s'imprègne de la vie locale, le peuple qui se réveil est pris dans les préparatifs de sa journée et ne prête guère attention a vous. Dans la journée il a plus le temps d'observer et de discuter.

Les enfants partent pour l'école, les marchands déballent, les voitures klaxonnent et les flics agitent les bras. Toute l'énergie de cette ville déployée en quelques minutes. Finalement dans la matinée, peu de client aujourd’hui, et le marcher remballe déjà vers quinze heures. Tout sa pour ça !

Voila maintenant trois jours passer dans ma charrette, hier l’étape de 50 km entre Saka et Gerif fut la plus longue, mais surtout moins difficile que les précédente, moins de montagne. Le premier jour, en poussant les vélos dans les prémisses de l’atlas, ils on même parler de troquer les velos contre des mobylettes, puis c'est oublier, finalement ils pédaleront. Il parait que sa fait ça, les premiers jours !

Sortie du bateau Sète, Melilla, nos compagnons Greg et Delphine nous sortent de la ville, car en fin d'âpres midi a vélo il aurait été laborieux de s'échapper de cette ville. Nous passons la nuit ensemble au alentour de Sélouane. Fin de matinée nos chemins se sépare, nos éclaireurs passeront par la même route que nous, mais en fourgon. Les fort déniveler du col de Régada oblige à pousser les attelages, il nous faudra deux jours pour joindre la ville de Saka ou l'accueille est très agréable. Impossible de trouver de petites bouteilles de gaz à percer, on nous annonce pouvoir en trouver à Gercif (pas de gaz non plus à Gercif, nous achèterons une bouteille de gaz local et bruleur 6kg de plus)

Sortie de Saka, conversation avec le flic aux jumelles qui nous annonce, sourire jusqu'aux oreilles, que nous roulons trop vite.

Bonjour, ou allez vous comme sa ?

Bonjour chef, ca va ? La famille ?, le travail ? Nous partons vers le sur Erfoud.

Je vous est vu hier, mais ou avez vous dormis ?

Nous dormons partout chef, nous installons notre maison là où nous voulons dormir.

Mais il ne faut pas dormir dehors c'est dangereux !

Qu’est-ce qui est dangereux, les animaux, les marocains ?

L’air ennuyé par la question:

Non pas les marocains !

Mais alors quoi ?

Vous êtes français ?....

Bip bip et le coyotte

Il nous faut surveiller nos arrières en permanence et nous refugier sur le bas côté à chaque passage de camion, ce qui correspond en définitif au trois quart du trajet sur un goudron chaotique et le reste sur la piste en gravier qui secoue les charrettes et qui freinent les velos. Et ils sont nombreux les véhicules sur cette route. De mon siège j’entends "CAMION ...!" et "Bip bip, vroouuumm" sa vous fait penser à quelque chose ? Façon dessin animé, Bip bip et le coyotte. On ne compte plus les salutations, quasiment tous les véhicules marocains ou espagnols nous klaxonnent, nous interpelle, nous salut, sauf peut être une vingtaine de marocain et les deux douzaines de français en 4x4 qui n’ont surement pas voulu déranger.

La journée lorsque l'on roule, je dors ou je contemple les montagnes qui nous entourent. Les policiers que l’on trouve a chaque entrée et sortie de ville aime nous arrêter pour discuter, je râle rarement excepter quand le convoi s'arrête, alors mes parents salut vivement l'autorité souriante et annonce qu’il nous faut repartir.  Nous croisons dans les montagnes un revendeur de  stupéfiants, il nous propose du kif que le berger a ces côtés vient de lui apporter, du haschich, et tenez vous bien, de l'héroïne, bref tout ce qu'il faut pour pédaler comme une brute.  Il nous est arrivé d’être interpeler pour partager un repas, aux heures les plus chaudes cette pause est apprécier, je découvre le tagine poulet et la semoule au lait caillé, mais surtout je passe de bras en bras entre les enfants et mamans qui m’adopte très vite. Ce sont les privilèges du vélo, sa laisse le temps de se sourire, et échanger quelques salamalecs. Souvent pendant d'autres pauses, les enfants mandatés par leurs ainés nous ont apporté des œufs durs ou des fruits. La compagnie des enfants qui serait généralement évité pour plus de calme,  est finalement très apprécier de tous, je peux me défouler et tous le monde joue avec moi, mes parents peuvent reprendre quelques forces à l’ abri d'un soleil brulant. On ne peu imaginer meilleur accueil. Tout y est sur cette route, attention, sourire et hospitalité générale.

Les bivouacs nature sont très sympas et très calme, lorsque nous trouvons un coin pour installer le camp, j’imite mes parents qui jettent des cailloux dans les fourrés en demandant aux bêtes de fuir. Les serpents et autre bestioles écraser sur la route appellent a la prudence, jusque là, seul trois petit rongeurs nous on visités, ce qui nous oblige à dormir avec la nourriture dans la tente. Le matin chaque sac et objet doit être exploré et secouer pour éviter tout surprise

La nuit tomber mon père regarde les étoiles et la lune avec les jumelles (12x50 pour ceux que sa intéresse) pendant que ma mère me donne la tété. Il est assis sur la bâche que MAD DOG a peinte, trop fragile pour servir à couvrir la remorque, elle sert de tapis de sol pour la sieste, la méditation et admirer les étoiles.

Tranquillité perdue

Deuxième jour a Gercif, nous passons faire du change et en dispersons un peu partout dans nos bagages, par la suite cela deviendra difficile  car nous ne traverserons pas de grosse villes. Je reste au camping avec mon père pendant que ma mère part faire un tour au marché, c'est au retour qu'un individu la jette au sol pour lui arracher sa sacoche, malgré la résistance qu'elle déploie, la menaçant de son couteau il s'empare de la pochette contenant les passeports et trois milles dirhams. Course poursuite, trente personnes prennent le brigand en chasse. Il est rattraper et dans la confusion et l'incompréhension il sera relâcher avec un butin de 200 euros. Cette événement refroidi et perturbe notre esprit tranquille et serein adopter les jours précédents. D'habitude nous n'apprécions guère les villes, demain partons loin de la folie urbaine. Nous soulageons encore quelques kilos et c'est reparti.

Outat-oulad-el-haj, moyen atlas, Maroc jeudi 5 novembre 2009

De Gercif a Outat, c'est une route neuve qui nous accueille et surtout beaucoup moins fréquenter. Nous filons a bonne allure en quartes jour sur Outat-oulad-el-haj, les bivouacs dans les montagnes sont subliment. Seul l'eau est compliquer a gérer, il nous faut environ vingt litre par jours pour nous trois. Ne pas louper un point de ravitaillement devient vital. Pour l’arrêt du midi où le soleil est au zénith il est difficile de trouver un point d'ombre. Les ponts, ou une rivière est censé couler sont les bienvenus. Ne pas se fier au trait bleu sur la carte, en cette période tout est quasi sec, seul quelques trou d'eau subsiste et âpres une baignade il est indispensable de se rincer de cette eau stagnante. Rien de très passionnant a Outat, mis a part l'hôtel pour reposer la cote que Willy c'est frapper sur le guidon de son velo des le deuxième jour et qui est très douloureuse et internet ou je vais enfin vous poster ces news du bled. Demain direction le haut atlas sa va pousser !

Missour Maroc  Dimanche 8 novembre 2009

Ils n'ont pas trainé; En quelques coups de pédales nous sommes arrivés à Missour, sa deviendrait presque facile, Mais précisons que nous avons quitté le Moyen Atlas et n'avons pas encore entamé le Haut Atlas. Dans une centaine de kilomètres la cadence va diminuer, ca va calmer la cavalerie. Hier, nous avons stoppé dix kilomètres avant la ville, soit une journée à trente cinq kilomètres, le soleil était encore haut mais le vent d'est qui commençait à souffler est vite passé à de grandes bourrasques. Trouver un coin d'ombre pour s'abriter et se dissimuler un peu devient difficile, nous trouvons refuge sous un pont qui s'avère une bonne protection climatique et visuelle, impossible de nous trouver ici.

Les derniers jours, nos rencontres avec les enfants n'ont pas été très agréable, des petits effrontés que nous avons du mal à faire fuir. C'est seulement au petit matin, quand leurs parents leurs demandent de nous apporter le café au lait et qu'ils doivent nous approcher qu'ils deviennent par la force des choses plus respectueux. Nous avons allégé le convoi quelques deux kilos de vêtements donner comme récompenses, ils ont été remplacé par cinq kilos d'eau indispensable pour deux jours d'autonomies. Pour notre couche, les deux matelas offert par ma grand mère ne sont pas très efficace contre les sols durs, une mousse pour soulager la douleur persistante aux côtes de papa à été ajouté. Les nuits commencent à être plus fraîche, la couette étant un peu juste nous dormons habiller d'une polaire et caleçon long.  Nous avons essayé de nous "incruster" chez l'habitant pour y installer notre campement, mais n'avons pas pu nous faire comprendre. Sur cet itinéraire peu de gens parle français et ce malgré les efforts de maman qui maîtrise de mieux en mieux sa langue d'origine.

Missour est une ville qui nous semble bien plus agréable et accueillante qu’Oulad El Haj, une relâche de trois jours dans un gîte négocié à 70 dirhams par jours, la moitié du prix de départ. Je me sens tout de suite bien dans ce grand salon, je commence par tester toutes les banquettes, dévore les gâteaux de bienvenue et goûte le thé à la menthe. Au Maroc j'utilise plus fréquemment mon deuxième prénom, Mohamed plus considérer qu’Isa-Igjé me familiarise de suite.

Une brève rencontre avec des amis du tenancier, des français qui viennent d'ouvrir un gîte dans les montagnes de Boulemane. Jean pierre randonneur pédestre amoureux de la région Berbère nous conseille sur un itinéraire, nous prenons note.

Je ne vous ai pas beaucoup parlé de moi jusque là, de mes conditions de voyage, c'est que voyager avec un petit de seize mois impose quelques exigences. Non pas que je sois le seul responsable de la surcharge des remorques, j'y contribue pour une bonne part. Pour divertissement j'ai deux voitures et deux peluches, dont celle que ma grande sœur Layla m'a apportée lors de notre rencontre. Quelques vêtements chauds, cinq couches lavables qui sont alterner avec des jetables que l'on trouve assez facilement en petites boutique. Concernant la nourriture, à mon départ de France mes plats étaient encore mixés, ce qui n'est pas possible en voyage. Mes menus sont donc composer de tapioca, vermicelle, semoule, légumes sec et frais bien cuit et écraser et des fruits comme la goyave dont je dévore les grains un a un. Bref je mange bien mais a des heures parfois difficile a satisfaire et pratique surtout la tété. Généralement je mange aussi dans le plat commun. Mes parents sont toutes fois très satisfaits de mon adaptation au timing vélo, mangé, repos. Mais mes siestes étant longue le matin et l'après midi pendant que mes parents pédalent, je suis le seul à tenir la forme le soir et je tarde à m'endormir.

Deuxième jour a Missour et depuis ce matin le vent d’ouest souffle fort, pas question de pédaler pas ce temps, écriture et lecture pour les grands, piano casse tête acheté ce matin pour les petits.

Impossible de balancer les news sur le net ce matin, du coup vous en aurez plus d’un coup mais c’est décider demain on repart. Le vent souffle toujours mais il fait froid dans ce gite courant d’air malgré l’hospitalier sans faille de nos logeur nous ne nous sentons pas a l’aise.

Midelt haut atlas Marocain Dimanche 15 Novembre 2009

c'est hier que nous sommes arriver au porte du haut atlas, un crochet sur notre itinéraire avant d'entamer les grandes montagne. Des le départ de Missou la route se rétréci, pas de place pour deux véhicules, chacun doit mordre le bas coté, quand a nous, c'est au dernier moment que nous esquivons ces bombes, si nous anticipons trop les véhicules nous rasent les fesses. Heureusement cette route peu pratiquer nous remet en jambe sans le vent qui comme nous a décidé de poursuivre son chemin. Arrêt après une trentaine de kilomètres non stop dans une petite maison de chasseur en bord de route. Nous préparons le repas et le thé sommairement. Une moto s'arrête a l'intersection du chemin et du goudron, le type attend apparemment quelque chose, nous lui offrons du thé puis il repart. Quelques instant après nous aussi nous reprenons la route pour seulement quelques coup de pédales, la rivière et ses abord appelle au bivouac. C'est en longeant celle ci que nous retrouvons notre motard.

Ou allez vous ?

Nous cherchons un coin pour nous posez.

Il faut venir a la maison, venez !

C'est ainsi que l'on se retrouve chez Mbarek et sa famille pour trois jours. La grande maison de son père abrite Mbarek, sa femme et ses trois enfants, son frère et sa femme un berger et deux neveux. Une partie de la famille travail a la mine de ghassoul, c'est ce minéral qui une fois dans l'eau font et donne le savon noir que l'on utilise lors du bain. Une deuxième qualité est traiter par Mbarek qui est responsable d'une équipe d'une dizaine d'hommes qui diluent et font séché le ghassoul qui sera envoyer a l'usine de Fes. Nous réalisons rapidement un diaporama image et son que nous présentons a notre ami qui apprécie. Mais il est temps pour nous de reprendre la route, charger d'amandes, de dattes, d'huile d'olive et de galettes, et mes parents on chacun une bonne centaine de boutons a gratter, le sang de bébé n'intéresse apparemment pas les puces. Arrêt chez l'épicier pour boire un café au lait et quelques course, il nous offre un gâteau et le pain qu'il va chercher chez lui.

- Si vous devez dormir par ici, il faut venir a la maison !

Nous venons juste de repartir, mais apprécions l'offre.

Une pose photo, un véhicule fait demi tour pour nous offrir gâteau et bouteille d'eau.

- Quand j'ai vu le petit je voulais savoir si tout aller bien, bonne route.

Le bivouac du midi, un vélo s'arrête

- Bonjour ma maison est a deux kilomètres venez prendre le thé et vous reposer.

Le lendemain matin une voiture attend notre passage pour nous inviter au thé. Les invitation ne manque pas et se font plus nombreuses que dans le nord mais nous devons malheureusement en refuser pour avancer.

Nous voici donc au pied du haut atlas, régions des cailloux, des boutiques de fossiles et minéraux brille sur le bord des routes. Nous avons trouver une chambre d'hôtel négocier a moitié du prix annoncer soit 70 dirham, et ce matin le petit déjeuner arrive, thé, gâteau, pain confiture, beurre, œufs dur, yaourt. Peu importe le prix que vous négocier, cela ne changera pas la qualité de l'accueil

Er-Rachidia Dimanche 22 Novembre 2009

Le plus dur est fait, le haut atlas est traverser et ce n’était pas une mince affaire, partant de Midelt nous refaisons les douze kilomètres pour retrouver le carrefour. Les bourrasques de vent violent nous décourage vite et nous trouvons refuge dans une casbah sans toit ni porte. Afférer a fixer une bâche tant bien que mal un quidam nous propose sa maison a deux pas d’ici avec le poêle pour nous réchauffé. Proposition séduisante mais nous venons tout juste de repartir de trois jours de repos

Non merci nous attendons que le vent se calme et repartons.

Vous été dans un couloir ici le vent ne va pas se calmer de si tôt !

Nous finissons donc de préparer le repas et repartons tête baisser à pousser nos vélos contre un vent très fort et pour compléter nous attaquons une forte côte de 15 kilomètres qui se terminera au col tizi n’talghaumt a exactement 1907 mètres d’altitude. Nous n’aurons pas mal aux fesses cette fois, une journée à pousser le convoi. Le vent est en effet très violent dans certains endroits et cacher par d’autres moments selon les montagnes. Nous poserons le bivouac à trois kilomètre du sommet sans savoir ce qui nous restera à faire le lendemain.

Une chose est sur, pas question d’en baver autant ; si l’affaire continu trop nous redescendrons cette fabuleuse pente jusque Midelt pour y attraper un bus. Mais âpres cette nuit sans sommeil, le vent bousculant sans cesse notre frêle mais précieuse tente, nous reprenons la poussée du vélo. Sur quelques kilomètres qu’il restait et la récompense arrive. Après les cotes c’est souvent comme ça, sa descend ; c’est pour cela que nous aimons les monter ! Tout irait bien sans ce vent ! De sud ouest il nous arrive donc en plein nez, le vélo de queue doit freiner, aspirer par celui de tête qui doit lui, pédaler même dans les descentes. Depuis qu’un camion nous a frôlé de très prés, maman préfère ne plus alterner nos positions nous restons devant et papa prévient des véhicules arrivant dans notre dos pour se ranger si nécessaire.

Nous cherchons un bivouac tôt dans l’après midi mais comme nous ne trouvons rien en bord de route, nous empruntons une piste, arriver a ce qui semble une maison de terre abandonner deux gars assis a l’ombre, nous n’avons pas mis pied a terre ;

Venez boire le thé !

Choucrane, on cherche un endroit tranquille pour poser notre maison.

C’est ici, trouvez un coin ou vous voulez, soyez les bienvenus.

C’est somme ca que nous faisons connaissance avec Amed, qui le matin nous apporte thé, pain, huile d’olive, miel et œufs dur.

La nuit suivante est bien différente, nous devrons chasser a deux reprises des ados insolents a jets de pierres a la tomber de la nuit. Les nuits prés des villages sont a éviter pour nous.

De Midelt a Rich la route est large et peu fréquenter, mais partir de Rich elle devient dangereuse par le nombre important de véhicules ne voulant pour rien utilisé les frein de leurs tas de tôle. La consolation vient du paysage arrivé dans la région du ziz, d’autant que les dénivelés sont raisonnable et nous filons a bonne allure. C’est après Ifri que nous retrouvons de grosses montées sur trois kilomètres seulement. Les palmiers, les montagnes, les oueds avec enfin de l’eau, c’est magnifique. Avant la ville, une magnifique escale entre les palmiers. Et le lendemain, a grand et généreux coup de pédales nous arrivons a Er-Rachidia, grande villes ou nous trouvons un hôtel pour quelques jours avant de repartir vers Erfoud, pour passer les fête de l’aïd chez Amid, une relation de longue date. Puis, comme ma grande sœur il y a quelques années, je grimperais à mon tour avec mon père les grandes dunes de sable aux portes du désert.

Sahara nous voila !

Merzouga, les portes du Sahara lundi 30 novembre 2009.

Arrivé dans les dunes de  sable de merzouga me ferais oublier tout le voyage, mais remontons un peu le temps pour vous raconter la magie qui s’installe le long du chemin qui nous mène aux portes du Sahara. Sortie d’Er-Rachidia vous bénéficier d’une piste cyclable sur 20 kilomètres (le marocain fait rarement plus à vélo) qui est la bienvenue étant donné la circulation sortie de ville. Elle vous mènera à la source bleue, de l’eau qui coule dans un canal entourer de palmiers. Trop artificiel au premier abord, nous continuons. C’est juste après que lorsque, vous roulez sur une route banale sans montagne un désert plat, sol de sable et cailloux marrons jaunes à perte de vue et ciel bleu, vous vous contentez de pédaler. Quand soudainement dans cette croute de terre et de roche qui ne retenait plus votre attention, apparait une faille gigantesque. Le contraste de la couleur verte des palmiers plus l’effet de surprise crée une belle émotion, les vélos s’arrêtent net. Cette faille se prolonge  sur plus de vingt kilomètres et rapidement la route nous mène longer les palmiers par une belle descente. Beaucoup qualifierait cet endroit de paradis. Puis, la route jusque Erfoud ou nous cherchons Amid nous sommes sur de le trouver dans sa famille en période de fête, seulement il n’arrive que dans trois jours et nous ne nous sentons pas à l’aise dans cette maison, enfin,  il arrive. Il a fini sa semaine de travail chez Coca. Seulement  Amid, pendant les fêtes n’a pas de temps pour  nous,  c’est quatre jours sans intérêt pour mes parents, mais c’est pas grave, moi, j’ai joué avec pleins d’enfants et puis j’en avais un peu marre du vélo. La route continu cette fois vers les grandes dunes de sable. Après 60 kilomètres aujourd’hui, on dormira à l’auberge l’Oasis sur les conseils de Francia. Un lieu bien calme, où il fait bon d’écrire quelques lignes pour vous donner quelques nouvelles. Où irons-nous ensuite, nous n’avons pas encore décidé. Mais forcément vers l’ouest. Une chose est sur, nous aurons du mal à redécoller d’ici. Il y  a quelques années, le visiteur pouvait admirer les dunes dessinées par les vents, une nature forte, rude, vierge. Aujourd’hui, les dunes à perte de vue sont striées de  traces de roues de 4x4, motos et quads. Le désert semble devenu un terrain de jeux pour des européens en besoin de plaisir égoïste. Il nous reste tout de même, les herbes bousculées par le vent, qui tracent des ronds sur le sable et les nombreuses empreintes d’animaux, mais fini l’émotion d’arriver sur une terre forgée par la nature, ici aussi l’homme transforme selon sont bon plaisir. S’il vous plait, les hommes, laissez nous la nature intacte, afin que des humains puissent se retrouver dans leur élément. Notre balade jusque la ville de Merzouga ne nous laissera pas de grand souvenir, je crois que c’est pour ces splendides dunes que nous aimons ce coin. Une rencontre avec deux jeunes nomades français dans leur beau camion. Sympa de rencontrer des adeptes de cette vie en mouvement, mais un peu court comme moment. 
Quatre jours prés des dunes, permet de méditer. Papa a froid, il n’a que très rarement d’affinités avec les marocains qui le lui rende, et la vie coute bien plus cher qu’au mali. Alors on parle ce matin de rentrer au mali malgré la conjoncture. Notre entrée au Maroc est valable trois mois, ensuite il nous faudra ressortir pour prolonger. Obliger donc de prendre le transport en commun pour monter au nord tous en bus. Autan nous prendrons les visas pour la Mauritanie et nous partirons vers le mali, au chaud.

16 juillet 2008

Carnets d'aventures

carnet_d_aventure_1carnet_d_aventure_2
carnet_d_aventure_3carnet_d_aventure_4

16 juillet 2008

afrique parle moi

 

 

Sagesse malienne

 

 

C’est sur, dieu m’avais choisi cette fois

Ou la chance ? Ou bien, qui d’autre ?

Le destin pouvait il faire ce choix ?

Qui me donna le souffle à l’aube ?

 

Enfanté de la terre et du fleuve

Réclamer par la lune claire et ronde

Épargner pour ce jour, qu’il ne pleuve

En juillet, la saison qui gronde.

 

La terre d’Afrique pour m’accueillir

Un continent riche de culture

Un avenir, une vie à construire

Comment trouver un chemin sûr

 

Ma destinée sera de mon choix

Pour imprégner une discipline

Il me faut décider de ma voie

Recueillir les multiples doctrines

 

Je m’en vais consulter les sages

Ecouter la parole du doyen

Voir si au crépuscule de l’âge

La raison a touché l’ancien.

 

Chaque jour il a appris de la vie

Construit son esprit et son âme

Prétentieux qui mieux que lui

Nous doterait la parole louable

 

Qu’ils comblent ma naïveté

De leur vie riche et bien remplis

Et je l’espère, pourront orienter

Le chemin que prendra ma vie.

 

Isa-igjé Mohamed Maïga





dans ce livre, je part a la rencontre d'ancien des différentes ethnie du mali ( pour commencer). Ici je compte sur vous pour que cette fois aussi ce livre ne soit pas de mon unique pensé. Les questions que vous aimeriez poser a la place de cette enfant. Questions simple naïve et sans préjuger. Quelles seraient elles. Le livre est commencer.



willynomad




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16 juillet 2008

L'enfant du fleuve est né

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L'enfant du fleuve est né, le 16 juillet a 2 heures du matin. Un garçon est née dans la case au bord du fleuve comme prévu son baptême et les benedictions on eu lieux sept jours apres au même endroit. il a ete nommée, Isa-igjé. Mohamed. Maiga. Isa-igjé veut dire "enfant du fleuve" en langue sonrail. Mohamed, le nom du prophète pour être le premier garçon, et prénom de sont grand père. Maiga, car ses parents et sa famille au Mali, sont des Maiga.

18 mai 2008

Bonjours a toi terrienternaute

 Bienvenue sur le site de la villanomad

 

La villanomad est fermé depuis Janvier 2008, il s’agissait d’une villa au cœur de Sévaré ouverte pour tous voyageurs qui le désirait. Ceux qui non jamais eu la curiosité d’entré ne pouvais pas savoir que je ne faisais pas cela pour l’argent même si la tirelire m’a permis de profiter de ce lieu, comme vous, ce que seul je n’aurais pu m’offrir, comme vous. Ce lieu était essentiellement un lieu de rencontre ou l’on pouvait se poser le temps que l’on voulait en contribuant au frais. Vu de l’extérieur j’aurais forcement penser a une chambre d’hôte ou autre chose d’officiel. Mais pas déclaré ! et c’est la le problème. J’en profite pour remercier ici de tout mon cœur tous les Villanomadiens qui sont passé. De tous origine, et surtout de tous genres cela ma appris a accepter toutes les façons d’être touristes ou voyageurs avec parfois des appréhensions et quelques surprises et surtout des amis chère. Vous voulez des amis ouvrez une Villanomad. Très belles aventure en tous les cas  Mais trop compliquer tout sa, j’ai autre chose a faire que de tenir une auberge comme l’office du tourisme m’y oblige. J’arrête là. D’autre part ma pirogue et celle de mon petit frère Mouta sont prête pour des voyages très confort sur le fleuve Niger ou le Bani ,   

 
 

willynomad

 

18 novembre 2007

C'est quoi la villanomad ?

concert_belge

regardez, le diaporama.

18 novembre 2007

Le livre d'or

De nombreux voyageurs sont passé, d'autres prévoit de venir à la Villanomad. Le livre d'or est le meuilleur moyen de donner envie au autre de venir, ceux qui se demande encore ce que c'est la Villanomad. Alors après avoir fait un passage à la Villa merci de laissé vos appréciations. Ce qui bien entendu me permettra de savoir si les choses vous ont plût, ou non.

c'est dans les commentaires

17 novembre 2007

OÙ LE VENT NOUS PORTERA…

Pendant les travaux de la grande pinasse, nous nous étions installé sur une plage près de Mopti, par mis les nomades du fleuve les Bozos,. La plupart bougent au gré du niveau du fleuve et donc, du comportement des poissons. Début mars, l’harmattan c’est calmé, mais un vent qui change fréquemment de direction souffle régulièrement. C’est a cette saison, que les pécheurs passent a Mopti pour vendrent leurs stocks poissons séché ou fumé. En tant que voisin je préfère quand il est sec, mais pour le riz gras, le fumé est succulent. Ils débarquent a toutes heure sur les plages qui entourent mopti a la saison basse, pour parfois monter leurs tente a un mètre de votre pirogue, alors que la plage d’environ milles mètre carré est vide (sa sent le vécu ça !, non ?). Venir en ville c’est l’occasion de retrouver la famille et les amis (les retrouvailles sont a mon avis le meilleur moment de la vie de nomad) d’acheter un nouveaux téléphone cellulaire ou une télévision, réparer ou renouveler le matériel, réparer les filets, et surtout pécher, toujours pêcher. Et un jour, a nouveau sans aucun signe, la famille bozo démonte la tente pour retrouver leurs coins pêche situé du lac Débo à Ségou. La tente du bozo est généralement constituée d’une ossature de bois léger, des nattes et, ou une bâche plastique Il est fréquent a cette période, de voir des pirogues d’une quinzaine de mètres charger de bric et broc, certains voyage avec un petit buffet ou un lit, mais plus régulièrement des poulets, pintades ou canards, mouton, riz, mil, poissons ou les caisses vide mais toujours odorantes, les deux ou trois unique plat et marmite scintillants au soleil, les filets. Et un tas d’autres choses sans noms. Ajouter a cela le père de familles et ses deux ou trois épouses, ces xxx enfants et un ou deux anciens. C’est évident, certains perdent du matériel en route, c’est au raz de l’eau ! (Encore du vécu ça !) Pour compléter ce magnifique tableau l’embarcation est tirée par une voile qui peut être la natte, ou la bâche qui servait d’abri sur la plage, ou une couverture si ce n’est les sacs de riz cousus. Bref tout ce qui est susceptible de prendre le vent et de faire avancer l’affaire, Ces convois filant au vent sont toujours émouvant et me donne envie moi aussi de tirer la corde -et non pas le bout-. Trois possibilité s’offre a nous, mais le Niger est a mon avis trop large pour une pirogue comme la notre, notre pirogue est pourtant arriver de Bamako par le fleuve et cette année encore une rencontre avec deux canadiennes qui voyageaient avec l’équivalent, mon dit avoir plus tirer que pagayer. Les blancs que j’ai eu à croiser voyageant sur des embarcations de cette taille n’avais, je pense, pas conscience de la taille et la puissance de ce fleuve. Donc la route principale des bozos Mopti Tombouctou ou Mopti Ségou, est proscrite, nous partirons donc sur le Bani, comprenez en langue Bambara, fleuve, petit. En effet ce fleuve est beaucoup moins large que le Niger je dirai, plus intime. Notre pirogue de sept mètres, superbement relookée par MAD DOG de Marseille -descendu avec la troupe d’artiste EXOBUS- est maintenant équipée d’une voile et d’une planche pour percher. Nous somme quatre pour ce voyage, moi, ma chérie, le petit qui pousse en elle depuis cinq mois, et ma fidèle compagne canine – déjà huit année de vie partagé- j’ai nommé, gamelle, je m’occupe de leur confort en installant un toi amovible qui se démontera en cas de vent contraire et un matelas, qui finalement nous servira d’ombrelle afin qu’il ne trempe pas dans l’eau de la pirogue et passer la nuit au sec, moi je serai essentiellement au bout de la pirogue a pagayer, gouverner ou perché donc je ne prend pas de place, au soleil bronzage assuré. Le chargement des bagages est donc restreint mais il n’est pas nécessaire de promener trop de matériel ou nourritures Je sais que je trouverais toujours des épices, des féculents et quelques légumes même si les jardins sont assez rares sur cet itinéraire, le bois et le charbon se négocient en route dans les pirogues qui le transportent à Mopti. L’huile de bonne qualité, les épices et deux gamelles, trois avec le chien ! Un petit fourneau, de l’eau minérale pour souhade et le petit et de l’eau de ville pour moi plus un tas d’autre truc pas indispensable mais qui serve quand même. Mais surtout une tente ou nous dormirons en sécurité, tout sa dans a peut près deux mètre carré. Quant aux poissons nous le trouverons sans problème car le Bozo pêche, pêche encore et toujours comme s’il avait pour mission de vider le fleuve de tous ses poissons. Quasiment toujours au travail les pécheurs qui voit beaucoup plus rarement des étrangers passer dans leurs quartier que sur le Niger, sont très heureux de nous vendent ou nous offrir leur prisses, essentiellement des silures dépassant rarement le mètre, et des carpes, que je comparerais plutôt a la perche. Je n’ai pas oublier l’huile, indispensable pour frire et déguster les carpes et la plupart des poissons qui sont bourrer d’arrête. Gaver de poisson frit, en sauce ou encore mouler dans la glaise, d’œuf poché dans une soupe de choux. Un poulet au citron et aubergine était même au menu. Nous pourrions presque nommé ce voyage, « de balade culinaire » mais l’amour était plus fort encore… alors le vent ! Emporte nous. Le voyage est sans but si ce n’est, une ballade familiale de quelques jours. Le jour du départ nous quittons les plages de Mopti devenu notre lieu d’habitation, pour garer la grande pirogue maintenant bien aménagée au port, mon petit frère Mouta s’en occupera. Nous tirons la voile faite d’une bâche et la magie de la nature fait le reste, l’eau et le vent nous arrache de Mopti, qui défile sous nos yeux jusqu’a se désertifier. Rapidement, le vent tourne, mais c’est en fait plus souvent le fleuve qui a tourné. Les repères ne sont pas évidents sur l’eau avec souvent un horizon a perte de vue. La perche remédie au vent contraire ou absent. Je connais la navigation a la perche pour l’avoir pratiquer durant de nombreux année lorsque j’amenais mon père pêché sur la rivière translucide et très froide en bas de chez nous. Mais on ne naviguais pas avec des pirogues sur la Conie, mais a barque conçu pour ramer. C’est donc sur le trajet que je compléterais mon apprentissage. L’apprentissage de quelques heures une nuit de pleine lune était magique et inoubliable. De nombreux îlots d’herbe verte dégager par le faible niveaux de l’eau nous accueillent pour les bivouacs mais ils créent a force du courant des tourbillons très dur voir impossible pour l’apprenti que je suis a remonter,. Nous faisons donc la connaissance de Ibrahim Maïga, nous arrangeons d’une somme et c’est lui qui en bave avec le « bocala mousso » (perche de fille) que j’ai choisi pour le voyage. Cette perche cassera d’ailleurs plus tard. Et c’est encore Ibrahim qui au retour me cédera la sienne. Un cadeaux précieux car on en trouve difficilement avant Mopti. Malgré quelques coup de vent qui bouscule parfois notre coquille, les risque de couler son minime puisque la profondeur ne dépasse que rarement notre taille, ce qui permet de tiré le convois en cas de difficultés. Il ne faut pas négliger l’amarrage des bagages, qui en cas de coulage quitterait le bateau pour suivre le courant (encore du vécu !). Les ballades dans les villages sont agréables même si nous sommes toujours assaillir par une colonie de petits (vidé le fleuve et faire des enfants, c’est ça la mission ?), il n’est pas toujours évident de rester maître de la situation surtout avec gamelle qui attire particulièrement l’attention par sa petite taille, ces villageois non pour la plupart jamais vu un chien nain, et qui obéi au doit et a l’oeil. Heureusement je gère maintenant beaucoup mieux, à Tombouctou une trentaine de petits nous jetaient des pierres. Les quelques mots maintenant acquis en bambara sont bien sur très utile dans ces moments mais surtout très apprécier, même si le village est peul ou bozo les habitants parle très souvent la langue bambara, et j’ai toujours mes nouvelles fiche pour progresser sur cette langue finalement beaucoup plus simple que nos langues francophone. Les nombreux milans et corbeau qui ne sont pas farouche, nous attrape les cheveux et font quelques frayeurs à gamelle, et quelques hippopotames se font remarquer du bout du nez. C’est le lait cailler acheter au peul qui va me coucher et gâcher une journée entière. J’aurais tout juste la force de traverser et trouver l’endroit le plus agréable du coin Le lendemain encourager par un bon vent contraire, et une amis qui prend le départ pour la France, nous déciderons de faire demis tour. En une semaine, nous aurons a peine effectué la moitié du chemin pour Djenné, tant mieux la suite nous reste a découvrir. Le vent et quelques heures de perche, cette fois ci dans le sens du courant, et nous arrivons au port ou nous retrouvons notre pinasse. Nous rentrons bien reposer, bronzé, bien nourris et de jolies images pour Souhade. Un arbre magnifique a reçu l’empreinte de notre amour. Lorsque j’ai planté la lame pour y graver un cœur, j’ai fait couler une sève rouge vif qui teinte nos initiales. Que cet arbre centenaire soit un témoin de notre amour éternel. Pour conclure je vous dirais que ces deux fleuves sont très différent sur leurs aspects, la vie et les activités qui si passent, sur la navigation et sur le comportement de la population. Les deux méritent vraiment votre visite. Le temps de terminer ce récit deux événements se sont produit. Gamelle nous a quitter des gros chien l’on tuer dans un combat très irrégulier, et notre petit garçon est né.

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willynomad
  • J'ai tendance à prendre mes rêves pour des réalités. Willynomad installé a Mopti MALI sur le fleuve Niger en pirogue, pinasse. De belles photos de Souhade Bourazi et julien Paris, et conseils pour voyager au Mali.
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