BONJOUR les articles écrit sont mis a la suite des anciens il vous faut donc descendre voir les nouveautés, chaque étape est noté en rouge
À Gercif dans le moyen atlas au Maroc, le mardi 27 octobre 2009
Constat
Nous n'avons pas gagné assez d’argent pour prévoir deux années au bord du fleuve. L’écriture du livre sur la sagesse africaine attendra, il nous faudra retourner en Europe travailler à nouveau; mais cette fois ci en été. En attendant nous allons donc vous écrire quelques nouvelles du Maroc ou nous devrions passer environ huit mois. Notre ballade, si on peu l'appeler ainsi, part de Nador en direction du sud en passant pas le moyen atlas et le haut atlas. Dix, vingt ou cinquante kilomètre par jours, peu importe, nous n’avons rien d’autre de prévu avant longtemps. Des poses de quelques jours comme aujourd’hui permettent de laver le linge (les couche du petit) de se poser les jambes mais surtout d'écrire et vous poster quelques nouvelles. Nous avons deux vélos Pegasus qui âpres une nuit pluvieuse a Marseille on le quart des vis piquer par la rouille et deux charrettes a tiré, dans la première Isa-igjé est assis dans un siège auto modifier dans son dos, ses affaires et celle de souhade qui la tracte devant moi, l’attelage est estimer a une cinquantaine de kilo, quand a la mienne, charger de la tente, nourriture, ordinateur, panneau solaire, l'eau (env. 25 kg), couette, matelas et un tas de matériels qui loin du Hi-teck atteins pas loin de quatre-vingt kilo (simple estimation), le choix de ne pas être sponsoriser nous permet une liberté contre un peu plus d'effort. Sans ce chargement nous pourrions appeler cela une ballade. Nous somme partit avec ce que nous avions et acheter seulement ce qui nous manquait. Je vous parlerais plus tard du matériel, quand nous l'aurons mis un peu plus à l'épreuve.
Merci a tous ceux qui nous on aider et accueilli. Bien trop nombreux pour être cité ici. Merci pour ces bons moments.
Merci a Greg et Delphine de nous avoir embarqué les montures a Sète pour la traverser en bateau. Ce qui nous a éviter de payer un coût exorbitant pour leurs transport, et nous avoir sorti de Nador car a vélo fin d'après midi cela aurai été compliqué. Bonne route jusqu'au mali les amis.
Isa-igjé, raconte leur ce voyage !
Soyez les bienvenus; Nous disent-ils.
Des l'aube, papa est assis devant son ordinateur dans un bar, sur la table un verre de café au lait et une galette feuilleté; une belle journée qui s'annonce. Devant un marché géant qui s’installe; Un des symboles de l’Afrique les marchés colorés et odorants. Celui ci doit recouvrir un bon kilomètre carré. Il est déjà difficile de circuler ce matin, alors quand les badauds arriveront cela deviendra la cohue. C'est a ses heures matinale que l'on s'imprègne de la vie locale, le peuple qui se réveil est pris dans les préparatifs de sa journée et ne prête guère attention a vous. Dans la journée il a plus le temps d'observer et de discuter.
Les enfants partent pour l'école, les marchands déballent, les voitures klaxonnent et les flics agitent les bras. Toute l'énergie de cette ville déployée en quelques minutes. Finalement dans la matinée, peu de client aujourd’hui, et le marcher remballe déjà vers quinze heures. Tout sa pour ça !
Voila maintenant trois jours passer dans ma charrette, hier l’étape de 50 km entre Saka et Gerif fut la plus longue, mais surtout moins difficile que les précédente, moins de montagne. Le premier jour, en poussant les vélos dans les prémisses de l’atlas, ils on même parler de troquer les velos contre des mobylettes, puis c'est oublier, finalement ils pédaleront. Il parait que sa fait ça, les premiers jours !
Sortie du bateau Sète, Melilla, nos compagnons Greg et Delphine nous sortent de la ville, car en fin d'âpres midi a vélo il aurait été laborieux de s'échapper de cette ville. Nous passons la nuit ensemble au alentour de Sélouane. Fin de matinée nos chemins se sépare, nos éclaireurs passeront par la même route que nous, mais en fourgon. Les fort déniveler du col de Régada oblige à pousser les attelages, il nous faudra deux jours pour joindre la ville de Saka ou l'accueille est très agréable. Impossible de trouver de petites bouteilles de gaz à percer, on nous annonce pouvoir en trouver à Gercif (pas de gaz non plus à Gercif, nous achèterons une bouteille de gaz local et bruleur 6kg de plus)
Sortie de Saka, conversation avec le flic aux jumelles qui nous annonce, sourire jusqu'aux oreilles, que nous roulons trop vite.
Bonjour, ou allez vous comme sa ?
Bonjour chef, ca va ? La famille ?, le travail ? Nous partons vers le sur Erfoud.
Je vous est vu hier, mais ou avez vous dormis ?
Nous dormons partout chef, nous installons notre maison là où nous voulons dormir.
Mais il ne faut pas dormir dehors c'est dangereux !
Qu’est-ce qui est dangereux, les animaux, les marocains ?
L’air ennuyé par la question:
Non pas les marocains !
Mais alors quoi ?
Vous êtes français ?....
Bip bip et le coyotte
Il nous faut surveiller nos arrières en permanence et nous refugier sur le bas côté à chaque passage de camion, ce qui correspond en définitif au trois quart du trajet sur un goudron chaotique et le reste sur la piste en gravier qui secoue les charrettes et qui freinent les velos. Et ils sont nombreux les véhicules sur cette route. De mon siège j’entends "CAMION ...!" et "Bip bip, vroouuumm" sa vous fait penser à quelque chose ? Façon dessin animé, Bip bip et le coyotte. On ne compte plus les salutations, quasiment tous les véhicules marocains ou espagnols nous klaxonnent, nous interpelle, nous salut, sauf peut être une vingtaine de marocain et les deux douzaines de français en 4x4 qui n’ont surement pas voulu déranger.
La journée lorsque l'on roule, je dors ou je contemple les montagnes qui nous entourent. Les policiers que l’on trouve a chaque entrée et sortie de ville aime nous arrêter pour discuter, je râle rarement excepter quand le convoi s'arrête, alors mes parents salut vivement l'autorité souriante et annonce qu’il nous faut repartir. Nous croisons dans les montagnes un revendeur de stupéfiants, il nous propose du kif que le berger a ces côtés vient de lui apporter, du haschich, et tenez vous bien, de l'héroïne, bref tout ce qu'il faut pour pédaler comme une brute. Il nous est arrivé d’être interpeler pour partager un repas, aux heures les plus chaudes cette pause est apprécier, je découvre le tagine poulet et la semoule au lait caillé, mais surtout je passe de bras en bras entre les enfants et mamans qui m’adopte très vite. Ce sont les privilèges du vélo, sa laisse le temps de se sourire, et échanger quelques salamalecs. Souvent pendant d'autres pauses, les enfants mandatés par leurs ainés nous ont apporté des œufs durs ou des fruits. La compagnie des enfants qui serait généralement évité pour plus de calme, est finalement très apprécier de tous, je peux me défouler et tous le monde joue avec moi, mes parents peuvent reprendre quelques forces à l’ abri d'un soleil brulant. On ne peu imaginer meilleur accueil. Tout y est sur cette route, attention, sourire et hospitalité générale.
Les bivouacs nature sont très sympas et très calme, lorsque nous trouvons un coin pour installer le camp, j’imite mes parents qui jettent des cailloux dans les fourrés en demandant aux bêtes de fuir. Les serpents et autre bestioles écraser sur la route appellent a la prudence, jusque là, seul trois petit rongeurs nous on visités, ce qui nous oblige à dormir avec la nourriture dans la tente. Le matin chaque sac et objet doit être exploré et secouer pour éviter tout surprise
La nuit tomber mon père regarde les étoiles et la lune avec les jumelles (12x50 pour ceux que sa intéresse) pendant que ma mère me donne la tété. Il est assis sur la bâche que MAD DOG a peinte, trop fragile pour servir à couvrir la remorque, elle sert de tapis de sol pour la sieste, la méditation et admirer les étoiles.
Tranquillité perdue
Deuxième jour a Gercif, nous passons faire du change et en dispersons un peu partout dans nos bagages, par la suite cela deviendra difficile car nous ne traverserons pas de grosse villes. Je reste au camping avec mon père pendant que ma mère part faire un tour au marché, c'est au retour qu'un individu la jette au sol pour lui arracher sa sacoche, malgré la résistance qu'elle déploie, la menaçant de son couteau il s'empare de la pochette contenant les passeports et trois milles dirhams. Course poursuite, trente personnes prennent le brigand en chasse. Il est rattraper et dans la confusion et l'incompréhension il sera relâcher avec un butin de 200 euros. Cette événement refroidi et perturbe notre esprit tranquille et serein adopter les jours précédents. D'habitude nous n'apprécions guère les villes, demain partons loin de la folie urbaine. Nous soulageons encore quelques kilos et c'est reparti.
Outat-oulad-el-haj, moyen atlas, Maroc jeudi 5 novembre 2009
De Gercif a Outat, c'est une route neuve qui nous accueille et surtout beaucoup moins fréquenter. Nous filons a bonne allure en quartes jour sur Outat-oulad-el-haj, les bivouacs dans les montagnes sont subliment. Seul l'eau est compliquer a gérer, il nous faut environ vingt litre par jours pour nous trois. Ne pas louper un point de ravitaillement devient vital. Pour l’arrêt du midi où le soleil est au zénith il est difficile de trouver un point d'ombre. Les ponts, ou une rivière est censé couler sont les bienvenus. Ne pas se fier au trait bleu sur la carte, en cette période tout est quasi sec, seul quelques trou d'eau subsiste et âpres une baignade il est indispensable de se rincer de cette eau stagnante. Rien de très passionnant a Outat, mis a part l'hôtel pour reposer la cote que Willy c'est frapper sur le guidon de son velo des le deuxième jour et qui est très douloureuse et internet ou je vais enfin vous poster ces news du bled. Demain direction le haut atlas sa va pousser !
Missour Maroc Dimanche 8 novembre 2009
Ils n'ont pas trainé; En quelques coups de pédales nous sommes arrivés à Missour, sa deviendrait presque facile, Mais précisons que nous avons quitté le Moyen Atlas et n'avons pas encore entamé le Haut Atlas. Dans une centaine de kilomètres la cadence va diminuer, ca va calmer la cavalerie. Hier, nous avons stoppé dix kilomètres avant la ville, soit une journée à trente cinq kilomètres, le soleil était encore haut mais le vent d'est qui commençait à souffler est vite passé à de grandes bourrasques. Trouver un coin d'ombre pour s'abriter et se dissimuler un peu devient difficile, nous trouvons refuge sous un pont qui s'avère une bonne protection climatique et visuelle, impossible de nous trouver ici.
Les derniers jours, nos rencontres avec les enfants n'ont pas été très agréable, des petits effrontés que nous avons du mal à faire fuir. C'est seulement au petit matin, quand leurs parents leurs demandent de nous apporter le café au lait et qu'ils doivent nous approcher qu'ils deviennent par la force des choses plus respectueux. Nous avons allégé le convoi quelques deux kilos de vêtements donner comme récompenses, ils ont été remplacé par cinq kilos d'eau indispensable pour deux jours d'autonomies. Pour notre couche, les deux matelas offert par ma grand mère ne sont pas très efficace contre les sols durs, une mousse pour soulager la douleur persistante aux côtes de papa à été ajouté. Les nuits commencent à être plus fraîche, la couette étant un peu juste nous dormons habiller d'une polaire et caleçon long. Nous avons essayé de nous "incruster" chez l'habitant pour y installer notre campement, mais n'avons pas pu nous faire comprendre. Sur cet itinéraire peu de gens parle français et ce malgré les efforts de maman qui maîtrise de mieux en mieux sa langue d'origine.
Missour est une ville qui nous semble bien plus agréable et accueillante qu’Oulad El Haj, une relâche de trois jours dans un gîte négocié à 70 dirhams par jours, la moitié du prix de départ. Je me sens tout de suite bien dans ce grand salon, je commence par tester toutes les banquettes, dévore les gâteaux de bienvenue et goûte le thé à la menthe. Au Maroc j'utilise plus fréquemment mon deuxième prénom, Mohamed plus considérer qu’Isa-Igjé me familiarise de suite.
Une brève rencontre avec des amis du tenancier, des français qui viennent d'ouvrir un gîte dans les montagnes de Boulemane. Jean pierre randonneur pédestre amoureux de la région Berbère nous conseille sur un itinéraire, nous prenons note.
Je ne vous ai pas beaucoup parlé de moi jusque là, de mes conditions de voyage, c'est que voyager avec un petit de seize mois impose quelques exigences. Non pas que je sois le seul responsable de la surcharge des remorques, j'y contribue pour une bonne part. Pour divertissement j'ai deux voitures et deux peluches, dont celle que ma grande sœur Layla m'a apportée lors de notre rencontre. Quelques vêtements chauds, cinq couches lavables qui sont alterner avec des jetables que l'on trouve assez facilement en petites boutique. Concernant la nourriture, à mon départ de France mes plats étaient encore mixés, ce qui n'est pas possible en voyage. Mes menus sont donc composer de tapioca, vermicelle, semoule, légumes sec et frais bien cuit et écraser et des fruits comme la goyave dont je dévore les grains un a un. Bref je mange bien mais a des heures parfois difficile a satisfaire et pratique surtout la tété. Généralement je mange aussi dans le plat commun. Mes parents sont toutes fois très satisfaits de mon adaptation au timing vélo, mangé, repos. Mais mes siestes étant longue le matin et l'après midi pendant que mes parents pédalent, je suis le seul à tenir la forme le soir et je tarde à m'endormir.
Deuxième jour a Missour et depuis ce matin le vent d’ouest souffle fort, pas question de pédaler pas ce temps, écriture et lecture pour les grands, piano casse tête acheté ce matin pour les petits.
Impossible de balancer les news sur le net ce matin, du coup vous en aurez plus d’un coup mais c’est décider demain on repart. Le vent souffle toujours mais il fait froid dans ce gite courant d’air malgré l’hospitalier sans faille de nos logeur nous ne nous sentons pas a l’aise.
Midelt haut atlas Marocain Dimanche 15 Novembre 2009
c'est hier que nous sommes arriver au porte du haut atlas, un crochet sur notre itinéraire avant d'entamer les grandes montagne. Des le départ de Missou la route se rétréci, pas de place pour deux véhicules, chacun doit mordre le bas coté, quand a nous, c'est au dernier moment que nous esquivons ces bombes, si nous anticipons trop les véhicules nous rasent les fesses. Heureusement cette route peu pratiquer nous remet en jambe sans le vent qui comme nous a décidé de poursuivre son chemin. Arrêt après une trentaine de kilomètres non stop dans une petite maison de chasseur en bord de route. Nous préparons le repas et le thé sommairement. Une moto s'arrête a l'intersection du chemin et du goudron, le type attend apparemment quelque chose, nous lui offrons du thé puis il repart. Quelques instant après nous aussi nous reprenons la route pour seulement quelques coup de pédales, la rivière et ses abord appelle au bivouac. C'est en longeant celle ci que nous retrouvons notre motard.
Ou allez vous ?
Nous cherchons un coin pour nous posez.
Il faut venir a la maison, venez !
C'est ainsi que l'on se retrouve chez Mbarek et sa famille pour trois jours. La grande maison de son père abrite Mbarek, sa femme et ses trois enfants, son frère et sa femme un berger et deux neveux. Une partie de la famille travail a la mine de ghassoul, c'est ce minéral qui une fois dans l'eau font et donne le savon noir que l'on utilise lors du bain. Une deuxième qualité est traiter par Mbarek qui est responsable d'une équipe d'une dizaine d'hommes qui diluent et font séché le ghassoul qui sera envoyer a l'usine de Fes. Nous réalisons rapidement un diaporama image et son que nous présentons a notre ami qui apprécie. Mais il est temps pour nous de reprendre la route, charger d'amandes, de dattes, d'huile d'olive et de galettes, et mes parents on chacun une bonne centaine de boutons a gratter, le sang de bébé n'intéresse apparemment pas les puces. Arrêt chez l'épicier pour boire un café au lait et quelques course, il nous offre un gâteau et le pain qu'il va chercher chez lui.
- Si vous devez dormir par ici, il faut venir a la maison !
Nous venons juste de repartir, mais apprécions l'offre.
Une pose photo, un véhicule fait demi tour pour nous offrir gâteau et bouteille d'eau.
- Quand j'ai vu le petit je voulais savoir si tout aller bien, bonne route.
Le bivouac du midi, un vélo s'arrête
- Bonjour ma maison est a deux kilomètres venez prendre le thé et vous reposer.
Le lendemain matin une voiture attend notre passage pour nous inviter au thé. Les invitation ne manque pas et se font plus nombreuses que dans le nord mais nous devons malheureusement en refuser pour avancer.
Nous voici donc au pied du haut atlas, régions des cailloux, des boutiques de fossiles et minéraux brille sur le bord des routes. Nous avons trouver une chambre d'hôtel négocier a moitié du prix annoncer soit 70 dirham, et ce matin le petit déjeuner arrive, thé, gâteau, pain confiture, beurre, œufs dur, yaourt. Peu importe le prix que vous négocier, cela ne changera pas la qualité de l'accueil
Er-Rachidia Dimanche 22 Novembre 2009
Le plus dur est fait, le haut atlas est traverser et ce n’était pas une mince affaire, partant de Midelt nous refaisons les douze kilomètres pour retrouver le carrefour. Les bourrasques de vent violent nous décourage vite et nous trouvons refuge dans une casbah sans toit ni porte. Afférer a fixer une bâche tant bien que mal un quidam nous propose sa maison a deux pas d’ici avec le poêle pour nous réchauffé. Proposition séduisante mais nous venons tout juste de repartir de trois jours de repos
Non merci nous attendons que le vent se calme et repartons.
Vous été dans un couloir ici le vent ne va pas se calmer de si tôt !
Nous finissons donc de préparer le repas et repartons tête baisser à pousser nos vélos contre un vent très fort et pour compléter nous attaquons une forte côte de 15 kilomètres qui se terminera au col tizi n’talghaumt a exactement 1907 mètres d’altitude. Nous n’aurons pas mal aux fesses cette fois, une journée à pousser le convoi. Le vent est en effet très violent dans certains endroits et cacher par d’autres moments selon les montagnes. Nous poserons le bivouac à trois kilomètre du sommet sans savoir ce qui nous restera à faire le lendemain.
Une chose est sur, pas question d’en baver autant ; si l’affaire continu trop nous redescendrons cette fabuleuse pente jusque Midelt pour y attraper un bus. Mais âpres cette nuit sans sommeil, le vent bousculant sans cesse notre frêle mais précieuse tente, nous reprenons la poussée du vélo. Sur quelques kilomètres qu’il restait et la récompense arrive. Après les cotes c’est souvent comme ça, sa descend ; c’est pour cela que nous aimons les monter ! Tout irait bien sans ce vent ! De sud ouest il nous arrive donc en plein nez, le vélo de queue doit freiner, aspirer par celui de tête qui doit lui, pédaler même dans les descentes. Depuis qu’un camion nous a frôlé de très prés, maman préfère ne plus alterner nos positions nous restons devant et papa prévient des véhicules arrivant dans notre dos pour se ranger si nécessaire.
Nous cherchons un bivouac tôt dans l’après midi mais comme nous ne trouvons rien en bord de route, nous empruntons une piste, arriver a ce qui semble une maison de terre abandonner deux gars assis a l’ombre, nous n’avons pas mis pied a terre ;
Venez boire le thé !
Choucrane, on cherche un endroit tranquille pour poser notre maison.
C’est ici, trouvez un coin ou vous voulez, soyez les bienvenus.
C’est somme ca que nous faisons connaissance avec Amed, qui le matin nous apporte thé, pain, huile d’olive, miel et œufs dur.
La nuit suivante est bien différente, nous devrons chasser a deux reprises des ados insolents a jets de pierres a la tomber de la nuit. Les nuits prés des villages sont a éviter pour nous.
De Midelt a Rich la route est large et peu fréquenter, mais partir de Rich elle devient dangereuse par le nombre important de véhicules ne voulant pour rien utilisé les frein de leurs tas de tôle. La consolation vient du paysage arrivé dans la région du ziz, d’autant que les dénivelés sont raisonnable et nous filons a bonne allure. C’est après Ifri que nous retrouvons de grosses montées sur trois kilomètres seulement. Les palmiers, les montagnes, les oueds avec enfin de l’eau, c’est magnifique. Avant la ville, une magnifique escale entre les palmiers. Et le lendemain, a grand et généreux coup de pédales nous arrivons a Er-Rachidia, grande villes ou nous trouvons un hôtel pour quelques jours avant de repartir vers Erfoud, pour passer les fête de l’aïd chez Amid, une relation de longue date. Puis, comme ma grande sœur il y a quelques années, je grimperais à mon tour avec mon père les grandes dunes de sable aux portes du désert.
Sahara nous voila !
Merzouga, les portes du Sahara lundi 30 novembre 2009.
Arrivé dans les dunes de sable de merzouga me ferais oublier tout le voyage, mais remontons un peu le temps pour vous raconter la magie qui s’installe le long du chemin qui nous mène aux portes du Sahara. Sortie d’Er-Rachidia vous bénéficier d’une piste cyclable sur 20 kilomètres (le marocain fait rarement plus à vélo) qui est la bienvenue étant donné la circulation sortie de ville. Elle vous mènera à la source bleue, de l’eau qui coule dans un canal entourer de palmiers. Trop artificiel au premier abord, nous continuons. C’est juste après que lorsque, vous roulez sur une route banale sans montagne un désert plat, sol de sable et cailloux marrons jaunes à perte de vue et ciel bleu, vous vous contentez de pédaler. Quand soudainement dans cette croute de terre et de roche qui ne retenait plus votre attention, apparait une faille gigantesque. Le contraste de la couleur verte des palmiers plus l’effet de surprise crée une belle émotion, les vélos s’arrêtent net. Cette faille se prolonge sur plus de vingt kilomètres et rapidement la route nous mène longer les palmiers par une belle descente. Beaucoup qualifierait cet endroit de paradis. Puis, la route jusque Erfoud ou nous cherchons Amid nous sommes sur de le trouver dans sa famille en période de fête, seulement il n’arrive que dans trois jours et nous ne nous sentons pas à l’aise dans cette maison, enfin, il arrive. Il a fini sa semaine de travail chez Coca. Seulement Amid, pendant les fêtes n’a pas de temps pour nous, c’est quatre jours sans intérêt pour mes parents, mais c’est pas grave, moi, j’ai joué avec pleins d’enfants et puis j’en avais un peu marre du vélo. La route continu cette fois vers les grandes dunes de sable. Après 60 kilomètres aujourd’hui, on dormira à l’auberge l’Oasis sur les conseils de Francia. Un lieu bien calme, où il fait bon d’écrire quelques lignes pour vous donner quelques nouvelles. Où irons-nous ensuite, nous n’avons pas encore décidé. Mais forcément vers l’ouest. Une chose est sur, nous aurons du mal à redécoller d’ici. Il y a quelques années, le visiteur pouvait admirer les dunes dessinées par les vents, une nature forte, rude, vierge. Aujourd’hui, les dunes à perte de vue sont striées de traces de roues de 4x4, motos et quads. Le désert semble devenu un terrain de jeux pour des européens en besoin de plaisir égoïste. Il nous reste tout de même, les herbes bousculées par le vent, qui tracent des ronds sur le sable et les nombreuses empreintes d’animaux, mais fini l’émotion d’arriver sur une terre forgée par la nature, ici aussi l’homme transforme selon sont bon plaisir. S’il vous plait, les hommes, laissez nous la nature intacte, afin que des humains puissent se retrouver dans leur élément. Notre balade jusque la ville de Merzouga ne nous laissera pas de grand souvenir, je crois que c’est pour ces splendides dunes que nous aimons ce coin. Une rencontre avec deux jeunes nomades français dans leur beau camion. Sympa de rencontrer des adeptes de cette vie en mouvement, mais un peu court comme moment.
Quatre jours prés des dunes, permet de méditer. Papa a froid, il n’a que très rarement d’affinités avec les marocains qui le lui rende, et la vie coute bien plus cher qu’au mali. Alors on parle ce matin de rentrer au mali malgré la conjoncture. Notre entrée au Maroc est valable trois mois, ensuite il nous faudra ressortir pour prolonger. Obliger donc de prendre le transport en commun pour monter au nord tous en bus. Autan nous prendrons les visas pour la Mauritanie et nous partirons vers le mali, au chaud.